Notre atelier de sculpture est expert et cultive le sens de l’excellence dans toutes les étapes de la réalisation d’œuvres en bronze.
L’histoire de notre atelier est si particulière qu’elle donne toute sa légitimité à cette promesse : Nous nous posons comme les partenaires idéaux pour accompagner des sculpteurs et designers dans leurs rêves de bronze les plus ambitieux.
l’art du bronze
imaginer
sculpter
moulage
fonderie
assemblage
patines
emballage et logistique
l’art du bronze
Que dire de l’art du bronze si ce n’est qu’il s’agit d’un processus aussi ancestral que complexe qui demande une grande rigueur et dont le résultat est tout aussi enthousiasmant que profond. Une sculpture en bronze fait vibrer parce que justement elle est faite de cet alliage. Avec ce médium, elle devient noble et touche l’éternel.
Il y a plus de 5000 ans que des hommes du Moyen-Orient ont compris sa magie. Leur technique s’est répandue à travers le monde connu, pour arriver à son apogée artistique lors de l’Empire romain alors qu’en Asie elle restera jusqu’aux temps modernes presque exclusivement liée à des pièces en bronze dédiées aux rites religieux.
En Europe, la statuaire en bronze tombera en désuétude à la fin de l’Antiquité et réapparaitra en France seulement au début de la Renaissance puis ensuite, sur tout le continent, grâce au mécénat des états et de l’église. Sa longue histoire accouchera au 19ème siècle d’un géni qui est à l’origine de la naissance de la sculpture moderne. Auguste Rodin sera en effet le premier à casser l’approche classique et purement figurative et influencera des générations d’artistes vers des créations plus abstraites. Le défi du bronze n’avait pour lui aucun secret.
Quelques soient la qualité de l’alliage et le niveau d’expertise du maître fondeur, la beauté, l’équilibre et l’élan ressentis devant une œuvre en bronze, sont uniquement le résultat de la vision et du talent du sculpteur à projeter artistiquement et techniquement la version finale de son œuvre dans ce médium. Certaines sculptures sont conçues pour être par nature réalisées en bronze et pour d’autres cet alliage, aussi noble et prestigieux soit-il, n’apportera pas la résonnance escomptée. C’est particulièrement vrai pour de grandes sculptures et encore plus pour des œuvres monumentales qui demandent à l’artiste de parfaitement contrôler la réalisation de ses lignes, surfaces et textures, afin que le rendu final de la fonte soit véritablement grandiose. Le choix du bronze renforce l’œuvre et apporte cette magie ultime qui lui est propre. Tout est sculpture. Tout commence et finit par le talent de l’artiste qui garde constamment à l’esprit son bronze quand il sculpte.
le moulage parfait est essentiel
L’étape du moulage est extrêmement importante car c’est sa qualité et sa rigueur qui garantissent que toutes les éditions et les épreuves d’artiste en bronze seront parfaitement fidèles à la création originale de l’artiste et identiques les unes aux autres. La moindre approximation au stade de la réalisation des moules peut ensuite s’avérer désastreuse lors de la fonte et fortement compliquer le processus d’assemblage.
Nous utilisons la technique du moulage en élastomère pour la réalisation de nos moules que nous renforçons avec du plâtre ou de la résine. Celle-ci permet la précision et l’exactitude nécessaires à la préservation de tous les détails de l’œuvre et des ses variations de textures. Elle a aussi pour avantage d’offrir une longue pérennité des moules et de les rendre faciles à entreposer.
coulée de bronze
La fonte est la partie la plus spectaculaire du processus. Il y a presque un ressenti mystique qui émerge en y assistant. Le spectacle de la coulée du bronze en fusion hors du creusé est clairement exaltant. Cette étape est bien sûr essentielle mais son succès n’est que le fruit de la parfaite exécution des deux précédentes.
Avant d’en arriver à la fonte elle-même, il y a d’abord le choix entre deux techniques de surmoulage des cires en positif extraites des moules en élastomère. La première est le moulage au sable qui est la plus ancienne. Elle est idéale pour réaliser des surfaces planes et linéaires. La seconde est celle du moulage des cires en céramique. Elle permet de préserver très précisément les détails et les textures. Cette dernière est plus compliquée car elle demande de préalablement faire un arbre de fonte autour du tirage en positif en cire de la pièce, ce qui implique après la fonte, un travail de césure plus important qu’avec la technique au sable. L’autre choix qui s’impose à l’artiste pour la fonte de ses sculptures, est celui de la composition de l’alliage qu’il privilégiera et plus particulièrement sa densité en cuivre. Sachant que les soudures lors de l’assemblage des différentes parties de l’œuvre entre elles seront toujours effectuée avec des tiges de bronze au silicium (95% de cuivre, 4% de silicium et 1% de manganèse), il est idéal d’utiliser ce même alliage pour la fonte afin d’être certain que les lignes de soudure seront et demeureront absolument invisibles avec le temps et l’inévitable oxydation de la sculpture.
césure, assemblage et patine
Quand les fontes en bronze ont totalement refroidi et qu’elles sont extraites des moules en sable ou en céramique, commencent alors les étapes de césure, d’assemblage et de polissage qui demandent un travail intense emprunt d’une grande rigueur et de beaucoup de méticulosité. L’œuvre en bronze pourra ainsi prendre vie et être parfaitement conforme à la création originale de l’artiste. Ces étapes finales exigent non seulement une grande technicité mais aussi un vrai œil artistique. Comme durant la période de création de l’œuvre, il y a ce moment subtil, presque inexplicable, où l’on sait que la sculpture est achevée et qu’elle a trouvé son point d’équilibre, sa propre rythmique visuelle.
La dernière étape de ce long processus est un art en soi. Il s’agit de la réalisation de la patine qui va magnifier les formes coulées dans le bronze. Elle s’exécute en chauffant le bronze à l’aide d’une torche et en appliquant au pinceau un mélange subtil de nitrates, de sulfure, d’oxides et de soude. Cette technique déclenche une oxydation accélérée du médium qui lui fait prendre la coloration de la patine souhaitée. Son panel de tons, de couleurs et de textures est infini.
emballage, expédition et installation
Ces trois dernières étapes ne sont certes pas les plus nobles mais elles sont pourtant absolument indispensables dans le processus et le succès d’un projet sculptural, particulièrement si celui-ci est monumental. A quoi servirait en effet d’exceller dans toutes les étapes décrites précédemment si l’œuvre n’arrivait pas pleine et entière à sa destination finale afin que la vision de l’artiste soit admirée par le public dans le lieu choisi par celui-ci !? Il faut donc pour se faire tout d’abord imaginer l’emballage adéquat qui va parfaitement préserver la sculpture lors de la manutention et l’expédition, puis organiser celles-ci avec parfois des contraintes logistiques hors du commun. Enfin il est indispensable de faire un plan d’installation précis prenant en compte les contraintes environnementales et d’accès du lieu d’exposition de l’œuvre. Selon son poids, il faudra éventuellement prévoir de construire au préalable des fondations pour que l’installation soit durable.